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 shall we meet again ? w/ BABY ZOZO

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MessageSujet: shall we meet again ? w/ BABY ZOZO   shall we meet again ? w/ BABY ZOZO EmptyMer 18 Jan - 2:40

shall we meet again ?
ZOHAR WOODWARD & ELIAS PEPPIATT
Elias est méticuleux et perfectionniste, choisir un lieu pour revoir William lui prit quelque temps de réflexion. Il leur fallait un endroit discret, tranquille mais aussi intime. Un café où ils pourraient parler mais où il serait facile pour l'autre d'éviter son regard. Tout en enfilant sa chemise, Elias ressent une certaine joie, celle d'avoir réussi à acquérir un peu de confiance de la part de William, assez pour qu'il le recontacte. Assez pour qu'il lise le Da Vinci Code en moins de trois semaines. Ce bouquin pourrait être un prétexte stupide pour qu'ils se revoient, mais peu importe, il boutonne sa chemise en fredonnant. Depuis combien de temps n'est-il pas sortie avec quelqu'un pour partager un moment de sociabilité ? Un certain moment, plus de quelques jours et même plus de quelques semaines. Il jette un coup d’œil à sa montre, prévoyant d'être un peu en avance comme il en a l'habitude.

Après quelques dernières vérifications de sa tenue, il quitte son appartement d'un pas nonchalant, saluant sa voisine de palier qui rentre chez elle au même moment. Il n'est pas proche du voisinage, il échange simplement des politesses avec chacun et tout se passe très bien ainsi. Le café est à quelques stations de métro de chez lui, mais en ce milieu d'après-midi c'est plutôt calme, il trouve même une place où s'asseoir et sort un livre de sa sacoche. Il lit paisiblement, peu troublé par les mouvements parfois brutaux du wagon, le temps passe vite ainsi, tellement qu'il en oublie presque son arrêt. Elias range son livre et se précipite hors du métro, grimpe les escaliers par deux pour de nouveau se retrouver sous le ciel grisonnant londonien. Le temps reste doux, un léger vent picote ses oreilles et son nez, son cou lui y échappe grâce à l'épaisse écharpe offerte par sa mère qu'il porte autour du cou.

Quelques minutes plus tard il rentre dans le café, il y vient parfois, une serveuse le salut et l'installe près d'une fenêtre. Il s'attarde sur la déco mélangeant antiquité et moderne, un mariage intéressant et agréable à regarder. Puis il le voit arriver, il lui fait un signe de main, l'invitant à le rejoindre. Il se lève pour lui serrer la main quand il s'approche de la table. « Bonjour William, ravie de vous revoir. » Son visage s'éclaire d'un sourire quand il repose son derrière dans le fauteuil. Sa nouvelle connaissance lui paraît un peu plus détendue que lors de leur première rencontre ce qui est une avancé non négligeable. « Comment allez-vous ? Il marque une courte pause quand la serveuse revient vers eux pour prendre leur commande, ce qu'ils font rapidement après avoir jeté un coup d'œil à la carte. L'endroit vous plaît ? Je viens souvent ici, c'est un endroit charmant et calme. » Il tapote sur la table du bout des doigts. Signe de nervosité ? Il mentirait de dire le contraire. Au fond ce jeune homme a un petit quelque chose qui l'intrigue, de plus il a placé le livre sur la pile de tous ceux qu'il avait à lire. N'est-ce pas un signe que les deux voulaient vraiment se revoir. Un amour pour la lecture est un point commun non négligeable, cet amour est de moins en moins présent chez les jeunes, alors Élias apprécie d'avoir rencontré quelqu'un comme lui.

La serveuse dépose les cafés devant eux et repart pour les laisser dans leur tranquillité. Il n'y a pas grand monde, quelques couples ou autres étudiants qui aiment travailler tout en dégustant un bon café. Elias lui plonge son regard dans celui de William. « Alors cette lecture ? Vous avez été bien plus rapide que vous ne l'aviez prévue. » Deux semaines et demis c'est bien moins que les mois qu'il avait prédit.

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MessageSujet: Re: shall we meet again ? w/ BABY ZOZO   shall we meet again ? w/ BABY ZOZO EmptyJeu 2 Fév - 19:37

Il avait passé de nombreuses heures à hésiter. Envoyer un message, ne pas en envoyer? Il ne s'agissait peut-être que d'une politesse, un mot gentil, le bibliothécaire faisait sans doute du zèle de politesse. Puis il aurzit pu lui donner son avis par message, ou par mail, ils auraient pu ne pas se déplacer. Quelle idée étrange de vouloir se sociabiliser avec celui qui lui avait fait perdre un temps monstrueux en fichant en l'air une cinquantaine/une centaine de bouquins. Il n'en avait même pas parlé à sa frangine, sinon elle l'aurait traîné au point de rencontre par les cheveux. En lui hurlant dessus, probablement, parce qu’elle était tout son inverse.

Bien entendu, dès son retour il avait posé le roman sur sa pile - parce qu'évidemment, c'est une vraie pile à lire qu'il a dans un coin de sa chambre. Pas des livres éparpillés à droite et à gauche, mais une tour bancale menaçant de choir dès qu'il osait s'en approcher. Sans se promettre d'y toucher, parce qu'il devait bosser, sa thèse nécessitait un travail régulier qu'il s'affairait à produire jour après jour. Mais pas ces derniers jours. Au bout de deux heures, il s'était installé avec un thé dans son canapé, le livre ouvert sur ses genoux, en oubliant déjà ses résolutions. Sa sœur avait tempêté, entrant dans l'appartement sans y être invitée, comme à son habitude, mais il ne l'avait guère écouté, secouant la main pour lui indiquer le refuge des nouvelles sucreries. Il n'en achetait plus que pour elle quand elle daignait pointer le bout de son nez dans leur appartement. Le boucan l'avait fait cessé de lire son bouquin et ils avaient fini leur soirée devant plusieurs bouteilles de vin, lui inquiet de sa consommation grandissante et des cernes grisâtres qui se dessinaient sous ses yeux trop brillants. Est-ce qu'il était le seul à pouvoir discerner la porcelaine écorchée sous ce masque de sourire figé ?

Le temps de lecture avait été plus long que prévu, mais sa semaine de vacances lui avait permi de le boucler. Ça, et quelques nuits écourtées. Puis il avait attendu quelques jours, louchant sur son téléphone, avant d’envoyer un message. Les mensonges lui bouffait le ventre, il ne pensait pas devoir le revoir, et il ne pouvait pas continuer à mentir sur un truc aussi bête que son prénom. Il avait oublié à quel point se sociabiliser demandait un effort, et c’est fou ce qu’il devait être énergique il y a quelques années, en enchaînant ces (trop) nombreuses sorties. Elias lui avait envoyé un nom de café, et en bon attardé il était allé se renseigner sur les notes du lieu. C’est fou l’internet, tout est noté. Un sourire se dessine quand il lit que le lieu est plutôt tranquille, tant mieux. Le jour des retrouvailles, il passe un bon moment esseulé face à son armoire. Tout le fait paraître petit. Sa sœur passe la tête dans l’ouverture de porte, autant pour l’importuner que pour le conseiller, avant de le foutre hors de son propre appartement.  C’est sans doute trop tôt, alors il descend une station de métro avant l’arrêt, se perd, et le voit enfin derrière une vitrine – ouf, il est là, il ne lui a balancé un endroit au hasard pour qu’il lui fiche la paix. « Bonjour ! » il a un grand sourire quand il lui serre la main.

Enfant sage, il s'assied face à sa nouvelle connaissance et jette un coup d'œil à la carte. Un latte au caramel, ce sera parfait. Avec du lait de coco. Bon sang, avoir des goûts ou des allergies ça devient vite plus cher. Mais au moins, ça l'occupe quelques secondes avant de reporter son attention sur Elias. « Bien ! Les étudiants ont des examens, et par conséquent j’ai des vacances, je ne pourrais pas demander mieux. Et vous ? » coup d'œil autour de lui pour observer l'environnement, il n'avait pas prit le temps de regarder où l'homme avait fixé le rendez-vous, obnubilé qu'il était à le trouver et surtout ne pas le perdre de vue. C’est charmant, original, et surtout calme. « J’aime beaucoup, très bon choix. » Petit sourire au coin des lèvres, il regarde les murs et les décorations quelques secondes avant de revenir à lui.

La commande passée, Elias l'interroge sur le livre, et surtout sur sa rapidité, mais il panique face à ce qui se présente devant lui. Ils ne peuvent décemment pas commencer une conversation comme ça, basée sur un mensonge. « Je dois vous dire quelque chose avant. » il hésite quelques secondes parce qu'il n'est jamais sûr de lui-même, inspire profondément et devient forcément écarlate. « Je m'appelle Zohar. William c'est pour éviter les questions. »  Et les regards. Surtout les regards qui en disent long sur l'avis des gens, souvent le nez un peu plissé, cherchant à juger le petit homme. Est-ce qu'il leur ressemble ? Est-il différent ? Au moins, il ressemble à ses voisins, ses journées sont tranquilles. Il est fatigué qu'on lui pose toujours la même question alors il ment, mais si mentir à ses collègues jour après jour ne le gêne pas, il n'a pas la même défense vis à vis de Elias. Après tout, il est sympathique, et s'il ne s'est pas moqué de lui ce n'est pas un prénom qui changera la donne, non ? « C'est une mauvaise habitude prise avec le temps. »  Mal à l'aise, il se tortille un peu sur son siège, croise et décroise les jambes à quelques secondes d'intervalle pendant qu'il parle, joue avec la cuillère posée sur la table. D'ordinaire, il garde ses mensonges, les relations professionnelles n'ont pas besoin de la vérité. Mais quand ça tend à devenir amical, ou au moins privé, il ne peut pas conserver ce prénom. Pour ne pas lui laisser le temps d'en placer une il enchaîne un peu précipitamment « Et j'avais très envie de le lire, les conseils passent avant les autres livres. Et il n'était pas si gros que ça. » Même si ça l'a foutu en retard sur le reste, il était en avance sur d'autre. Tout va pour le mieux. Un raclement de chaise provenant d’un groupe d’étudiant l’empêche de poursuivre son monologue qui n'avait pour but que de reculer le reproche inévitable face à son mensonge.
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