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 I'll be good and I'll love the world like I should (Mikhail)

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MessageSujet: I'll be good and I'll love the world like I should (Mikhail)   I'll be good and I'll love the world like I should (Mikhail) EmptySam 28 Mai - 0:40



Mikhail

Snow




Your love sets fire to my heart, we’ll burn the sky.

Ω nomSnow. Ω prénom(s) Mikhail. Ω age & date de naissance 25 ans, 17 mars. Ω statut amoureux En couple avec Arlo, depuis … depuis toujours. Ω origines & nationalité Américain ; quelqu'un, probablement son père, était russe, ou du moins en avait les origines, ça expliquerait son prénom. Non pas qu'il y accorde vraiment de l'importance. Ω orientation sexuelle Il n'a jamais pensé à quelqu'un d'autre qu'Arlo de cette manière. Ω occupation Les études, c'était pas fait pour lui à la base. Le travail non plus, en fait, mais puisqu'il faut bien manger, il vadrouille à droite et à gauche, parfois dans la légalité, parfois loin de là. Après tout, il a bien conscience qu’une vie stable, c’est pas vraiment un avenir possible.Ω caractère Hyperactif sociable sujet aux crises de panique, il a trouvé refuge dans la cocaïne, ce qui n’a pas arrangé son caractère. Ω crédits tumblr, j’ai pas plus précis la plupart du temps sorry >

♦ ♦ ♦ ♦

Nerveux, agité, hyperactif, le cerveau de Mikhail est presque toujours proche de la surchauffe. Il ne peut pas tenir en place, finir ses projets, se fixer des objectifs, ou simplement se poser sans rien dire pour se détendre. Il ne sait plus lui même si il est né comme ça ou si son poison en est responsable. Loyal, il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour aider ceux qu'il aime, protégeant jusqu'à l'excès les gens sans qui il ne pourrait pas vivre. Ni vraiment jaloux, ni vraiment possessif, le bonheur des personnes les plus importantes est la seule chose qui lui importe, qu'il en fasse partie ou non. Ressentir trop fort, c'est une habitude pour lui. Mais l'expression des sentiments, ce n'est définitivement pas son fort. Aux premiers abords, il peut paraître froid ou insensible très facilement, et est capable de blesser profondément même l'amour de sa vie sans le remarquer. Les mots ne lui viennent pas facilement, ou pas correctement, et il lui arrive souvent de se demander si quelque chose cloche chez lui. Facilement enclin à la culpabilité, il s'excusera pour un oui ou un non, dans le doute d'avoir fait du mal à quelqu'un sans le vouloir. Sociable, sa carapace et sa réalité lointaine lui permettent de parler à de sombres inconnus sans raison, et de se faire aimer d'eux sans avoir à faire beaucoup d'autres efforts que de les tenir à distance. Impulsif, Mikhail enverra son poing dans le nez de la première personne qui attaquera personnellement quelqu'un qui importe, sans se soucier deux secondes de si il est bon pour gagner ou perdre la partie. Il aime la sensation que lui apporte les bagarres de rue, si proche de celle qu'on ressent en balançant ses jambes du haut d'un toit, ou en inhalant du poison. Ces bagarres parfois trop violentes, les incidents de la vie de nuit, ses habitudes de bras cassé, et la promesse qu'il a faite à Arlo lui ont valus de magnifiques cicatrices plus ou moins prononcées, plus ou moins accidentelles, réparties sur son corps. La plus visible d'entre elles est probablement celle qui prend naissance sur la tempe gauche de son visage et le longe jusqu'à sa mâchoire, semblant composée de branches, et qui se dissimule plus ou moins facilement sous des mèches de cheveux, souvenir lointain d'une soirée bien trop vite oubliée.

I LIKE TRAAAAAAAAINS © CRÉDIT GIF/ICONE
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MessageSujet: Re: I'll be good and I'll love the world like I should (Mikhail)   I'll be good and I'll love the world like I should (Mikhail) EmptySam 28 Mai - 0:40

In the madness and soil of that sad earthly scene,
Only then I am human,
Only then I am clean.

♦ ♦ ♦ ♦


On lui avait dit qu'avant, ce n'était pas mieux. Il en avait bien conscience. Et quand il regardait autour de lui, dans cet établissement, dans cette maison pour enfant, comme ils l'appelaient pour ne pas dire orphelinat, il savait que c'était ça, le "mieux". Que c'était censé être ça. Et il n'avait aucune raison de penser le contraire ; il avait un lit, trois repas par jour, des cours fixes, était entouré de gens de son âge, et des adultes investis s'occupaient d'eux. Il n'y avait plus d'odeur environnante, plus de risques de marcher sur des aiguilles, plus de mots blessants non contrôlés, plus de moments de solitude trop intense. Et il y avait Arlo. Arlo, c'était cet enfant qui était arrivé à la même période que lui. C'était ce petit garçon dans les yeux duquel il avait reconnu la lueur d'incompréhension qu'il avait vue, un jour, dans son miroir. C'était ce petit garçon qui semblait faire sourire le monde en riant. C'était ce petit garçon auquel il s'était attaché, automatiquement, et qu'il avait essayé d'approcher autant que possible, avec la maladresse habituelle des enfants de huit ans. Des propositions de jeux au tentatives de l'impressionner, il était passé par tous les chemins possibles pour atteindre l'affection de cet enfant qui l'attirait comme un aimant. Et ils étaient devenus amis, comme n'importe quel enfant devient ami, avec ce petit truc en plus de ceux qui n'avaient déjà pas la vie facile et qui s'en rendaient compte et se comprenaient pour ça. Pourtant, ce n'était pas mieux. Sans cesse, on le séparait d'Arlo, pour l'envoyer dans une famille, prétendant qu'il avait besoin de parents, alors qu'il n'avait besoin de personne. De personne à part Arlo. Enfants insupportables, le duo se retrouvait sans cesse renvoyé à l'orphelinat. Le sentiment de rejet n'était rien quand ils se retrouvaient de nouveau face à face.

Alors ils abandonnèrent, et les envoyèrent ailleurs, dans une autre maison pour jeunes, pour ceux qui n'avaient aucune chance d'être adoptés, quand ils entrèrent dans l'adolescence. Mikhail en était heureux ; là bas, rien ni personne ne pourrait le séparer d'Arlo. Et ils rencontrèrent Enoch, puis Delilah, et devinrent les petits maraudeurs soudés de l'institut, inséparables, incontrôlables, des électrons libres sur lesquels on essayait d'imposer des règles.

Mais Mikhail n'était pas de ceux qui pouvaient se contenter de ce qu'ils avaient. Les pensées, les souvenirs, les mots, les choses qui l'entouraient, tout lui attaquait le cerveau, sans cesse, l'empêchant de fermer l'oeil, de voir les choses comme les autres les voyaient. Il avait l'impression de devenir fou. Peut être qu'il le devenait. Mais entre les crises d'angoisse et les larmes d'incompréhension, son médicament vint à lui. Son poison, sa cure, sa reine blanche, son échappatoire. Son moyen d'échapper à cette réalité qui le brisait sans raison. Reproduire le schéma infini. Résoudre ses problèmes en s'en créant de nouveaux. Il l'appelait Blanche-Neige, quand il prétendait qu'il n'avait pas de problèmes. La vérité qu'il ne voulait pas s'avouer, c'est que cette fois là n'avait été que la première d'une longue lignée, qu'une longue dépendance à un bonheur fictif, qu'une aggravation de sa peur du monde, qu'un coup de lame de rasoir directement dans son coeur. Alors il l'avait caché, quand il avait commencé à ne plus pouvoir essayer d'oublier. Il l'avait caché à l'institut, à la bande, même à Arlo. Quelques temps. Avant qu'on ne remarque ses pupilles dilatées, ses saignements de nez, ses tremblements, ses sueurs froides, ses mains et ses jambes agitées, son incapacité à regarder les gens dans les yeux. Avant que les autres arrêtent de prétendre qu'ils ne savaient pas. Propulsé dans une vie de responsabilité, il trouva des petits boulots par çi par là pour payer son poison, essayant malgré tout de mettre de côté en prévision pour les médicaments d'Arlo, pour quand il ne pourrait plus se débrouiller tout seul. Il dealait, de temps en temps, quand l'argent commençait à manquer, se refusant à demander de l'aide. L'ironie éternelle de celui qui transmet à d'autres son poison pour pouvoir continuer à en prendre.

Et puis les surveillants avaient commencé à les regarder de travers, Arlo et lui. Rien n'avait changé, pourtant, ils étaient toujours pareils à eux-même. Ils n'avaient jamais essayé de cacher quoique ce soit, que ce soit leurs baisers ou leurs mains liées l'une à l'autre ; il n'était pas rare de les trouver blottis l'un contre l'autre devant la télé, parlant de choses sérieuses, de choses désuètes, ou profitant du silence agréable de ceux qui se connaissent suffisamment pour pouvoir se taire. Mais ils entraient dans cette période de l'adolescence que tous les adultes regardent d'un mauvais oeil, dans cette période où les hormones se réveillent, dans cette période où leurs baisers n'était plus juste ceux de deux enfants. Pour les adultes, du moins. Arlo et Mikhail n'avaient en rien changé leur relation. Ils s'aimaient, ils l'avaient toujours fait, et ils le feraient toujours. Alors quand on leur avait dit qu'il fallait que l'un d'eux change de chambre, qu'ils ne pouvaient plus en partager une, ils n'avaient pas compris. Mikhail avait gueulé, un peu. Qu'ils n'avaient pas le droit de les séparer. Qu'ils n'avaient rien fait de mal. Et même après que les responsables leur aient expliqué l'importance du sexe dans les crises d'Arlo, même quand il avait compris que l'énergie prodiguée par son poison avait le même effet, même quand il savait très bien qu'ils avaient raison, il avait continué à gueuler. Et ils avaient pleuré, beaucoup. Mais Mikhail avait fini dans la chambre d'Enoch, et Delilah avait rejoint Arlo, et très vite, pendant la nuit, ils s'habituèrent à se faufiler sous le nez des surveillants pour échanger de place, sans se faire avoir, en étant bien au chaud dans leur propre lit à prétendre de dormir le lendemain. Et cette crise passagère devint un sujet de plaisanterie dans le couple.  

Un jour, on leur avait enlevé Delilah, brisant leur carré parfait, bouleversant leurs repères, pour lui donner une famille "qui l'aimait". Mais c'était eux, sa famille, à Delilah. Et ça, les adultes ne voulaient pas le comprendre. Alors quand elle était revenue avec des marques sur le corps, quand ses yeux clairs s'étaient assombris, Mikhail avait laissé la colère prendre le dessus sur son bon sens. Ce fut la première fois, mais certainement pas la dernière. Il hurla, frappa, jura, maudit. Jusqu'à ce que quelqu'un se décide à le calmer, et qu'il aille se réfugier dans la bulle d'innocence de leur gang d'enfants perdus. Et quand l'idée fut lancée par les géniteurs de la gamine de la récupérer, la quatuor se releva comme une entité inséparable. Ils n'avaient pas encore dix-huit ans, ils en étaient pourtant si proches, alors que Delilah n'en avait que quinze. Impulsifs, excessifs, ivres de l'inconscience qui donnait vie à l'adolescence, ils s'enfuirent au milieu de la nuit, et prirent le premier bus, direction la liberté.

Il avaient atterri à Los Angeles. Terminus, tout le monde descend. Et la cité des Anges s'était étalée sous leurs yeux, en pleine nuit, lumineuse, riche, immortelle. Alors ils avaient continué à faire ce qu'ils savaient le mieux faire ; prendre soin les uns des autres, essayer de ne pas causer de problèmes, se débrouiller tous seuls. Et la seule chose dont ils avaient besoin était la chose la plus accessible à Los Angeles : une maison vide.

héhé j’ai pas fini >
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