| | Everything I touch isn't dark enough - Abel | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Everything I touch isn't dark enough - Abel Lun 23 Mai - 14:54 | |
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Abel
Wildingham
a monster, a monster
Ω age, date et lieu de naissance Un 21 février dans une riche clinique lyonnaise, il y a 17 ans. Il pleuvait, sa mère ne cesse de répéter, il pleuvait et elle aurait du comprendre le sens de ce présage. Ω origines et nationalité Né en France d'un père anglais et d'une mère israélienne, en Angleterre depuis presque une décennie. Ω nature du sang Mêlé. La famille de sa mère remonte à des générations entières de sorciers, de ceux qui la jouaient vaudou à l'ancienne époque aux quelques rares cas connus à Israël en ce moment. Du côté de son père, l'embranchement s'éteint vite, ils ne peuvent remonter qu'aux grands-parents sorciers. Ω maison Serpentard Ω statut civil Célibataire. Ω baguette magique 20 cm, sycomore et écaille de sirène. Une baguette trop fière qui n'en fait qu'à sa tête. Ω patronus Serval. Ω épouventard Sa mère, un couteau en sang à la main. Ω amortentia l'odeur qui régnait dans son lit avant l'incident, mêlée à une teinte de caramel et d'herbe après la pluie. Ω localisation Poudlard, chez son père dans la banlieue londonienne pendant les vacances. Ω qualités & défauts attentionné, colérique, généreux, instable, obsessionnel, ponctuel, protecteur, sociable, tendre. Ω signe(s) distinctif(s) Un œil déjà aveugle, décrépitude plus rapide que ce qu'avaient espérés les médecins. Ω autres Loup-garou aux sens aiguisés et violents, il haït son statut de monstre qui le condamne un peu plus jour après jour. Cause de ses colères, cause de sa stupidité, sa lycantrophie est responsable de l'incident, de la colère de sa mère, de tout. Sur un fil entre le calme et la dépression, il attend ses métamorphoses pour avoir une autre douleur à déguster que celle qui cale ses griffes dans son ventre. Ω crédits écrire ici avec le plus de détails possible. ♦ ♦ ♦ ♦
| ๕ fan de Marvel, il possède une armada de comics assez impressionnante, et c'est le premier à râler sur les films qu'il a pu voir. ๕ le quidditch est loin de le passionner, il préfère passer les heures de match à étudier, il est même incapable d'énoncer tous les postes d'une équipe. ๕ la musique moldue le fait rêver, c'est sa plus grande découverte. ๕ Il est devenu ami avec un des elfes de maison qui travaille dans les cuisines de Poudlard et lui a promit qu'il le fera libérer pour venir travailler avec lui. ๕ Il fait du commerce de potions dans la salle sur demande, dans les cachots, ou même dans son dortoir.
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J'm'en fous pour l'histoire je laisse celle où ils sont vieux CRÉDIT GIF/ICONE | |
- pour pas zapper si on les fait vieux:
fan de Marvel, il possède une armada de comics assez impressionnante, et c'est le premier à râler sur les films qu'il a pu voir Φ le quidditch est loin de le passionner, à Poudlard il préférait passer les heures de match à étudier, il est même incapable d'énoncer tous les postes d'une équipe Φ l'amour lui passe au-dessus du crâne, il l'a été pourtant, il l'est toujours, mais le négatif l'emporte Φ on lui a proposé plusieurs postes de professeur privé pour de grandes familles riches Φ fume et boit outre-mesure Φ il masque ses tatouages au travail, mais un phénix prend place sur son épaule gauche et des arabesques étranges se dessinent sur son bras gauche Φ sa moto traîne toujours dans le garage et il risque de bientôt jouer au con et grimper dessus. sans rien voir. oui. Φ le musique moldue le fait rêver, c'est sa plus grande découverte Φ sa maison ressemble à toutes les maisons moldues, une télévision, un ordinateur, des Blu-Ray, et même un lave-vaisselle. Φ il vit avec un elfe de maison qu'il a libéré depuis des années, et à temps partiel avec sa petite sœur Φ osez le prendre pour un handicapé et vous ne verrez peut-être pas le soleil se lever.
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Invité Invité
| Sujet: Re: Everything I touch isn't dark enough - Abel Lun 23 Mai - 15:04 | |
| I've been cold, I've been merciless But the blood on my hands scares me to death ♦ ♦ ♦ ♦
A monster, a monster, I've turned into a monster, C’était beau, la France. Abel ne s’en rappelle pas vraiment de sa vie là-bas, il était encore petit quand ses parents ont décidé de se séparer, lui suivant son père en Angleterre alors que sa mère restait à son poste de professeur particulier à Lyon. Mais il se souvient de la communauté sorcière très présente et très familiale qu’il côtoyait. La majorité était des sang-presque-pur, prenant la nature de la magie très au sérieux. Jeune et influençable, il a vite apprit à se conformer aux haines qui surgissaient de temps à autres envers les nés-Moldus, les sang-mêlés étaient épargnés. Ils étaient beaucoup d’enfants du même âge ou presque à être éduqué par Yaël. Et puis il est sorti de son pays, une seule fois, c’était une colonie de vacances magique. Ils sont allés en Allemagne, puis en Afrique du Sud, en Égypte et ils auraient dû finir leur voyage au Groenland, ça promettait de jolis jours merveilleux. Mais quelle idée de faire du camping lors d’une pleine lune ? Il faisait chaud en Égypte ce jour-là, et une bande de petits gamins avait décidé d’aller se balader sans penser qu’il serait intelligent de prévenir la personne qui s’occupait d’eux. Abel et ses amis sont partis loin du campement, un peu trop loin, et c’est un loup-garou solitaire qui les a accueillis au détour d’un chemin de sable. Abel c’était le premier. Toujours devant, pour montrer qu’il est le plus fort. Le premier sur qui se jette la créature. Après la vision terrifiante de ses crocs, il ne se souvient plus de rien jusqu’à son réveil dans un lit d’hôpital. C’est tombé, bam, comme ça. Loup-garou. Après ça t’as juste à fermer ta gueule et à souffrir. Bon, les médecins se sont tués à lui expliquer qu’avec la potion Tue-Loup, ce ne serait pas aussi dramatique que ça en avait l’air. Mais mince quoi. Un loup-garou. Comment un petit gamin de neuf ans pouvait réussir à intégrer qu’une fois par mois, il allait se transformer en une bête qui affole tout le monde et que la moitié de la planète essaye d’exterminer ? Les premières fois ont été douloureuses. Le corps en pleine croissance qui craque et qui hurle, qui lutte pour ne pas devenir ça. La colère s’insinue en lui, mordante et toujours à lui susurrer des mots sans âme au creux de l’oreille. Ses yeux sont froids, et ses parents ont peur. Sa mère dissimule sa petite sœur derrière son dos dès qu’elle le croise. A dix ans, il a suivi son père en plein centre de Londres, non loin de Buckingham Palace puisqu’il était chargé de recherches sur les magies environnantes. Si sa mère est une experte lorsqu’il s’agit d’enseigner la magie à de très jeunes enfants, son père lui maîtrisait la vieille magie, celle qui coule dans les murs des écoles magiques, celle qui se réveille lorsque le monde s’emballe, la magie naturelle des pierres et des plantes, celle qui n’est plus enseignée de nos jours et oubliée au fin fond des grimoires poussiéreux que les élèves n’empruntent jamais. C’est lui qui a donné ce goût-là à Abel. But I wanna dream I wanna dream Leave me to dream Tout s’est enchaîné très vite, la séparation, le déménagement, Poudlard au lieu de Beauxbâtons, et Abel ne l’a pas supporté. Ses crises de colère étaient de plus en plus violentes et s’enchaînaient à l’approche de la pleine lune. Et puis, à Poudlard il a eu de nouveaux amis très rapidement. Il a une belle gueule, ça aide. Puis avant sa cinquième année, c’était bien le genre de type à se rapprocher de tout le monde pour ne pas rester seul, plutôt avoir des amis tarés que de traverser les couloirs seul. Les réflexions sur sa maison ne l’ont jamais touché, il se rappelle de l’hésitation du Choixpeau lors de sa répartition, qui pourtant a finit par prendre une décision. « SERPENTARD » Il n’a jamais regretté sa maison. Au fond, lui il sait qu’ils ne sont pas tous aussi diaboliques que ce que les autres pensent. Cette maison est diabolisée, mais il en est fier. Les autres élèves de son année sont devenus ses amis, sa famille, remplaçant ainsi tous ceux qu’il avait perdus en déménageant à Londres. Et au milieu de tout ça, il y avait eu Archie qui s’était rapidement glissé dans ses bras jusqu’à lui donner envie d’autre chose. Pendant cinq ans, Abel a étouffé toutes ces vagues qui le renversaient quand il le serrait contre lui. Effrayé. Voilà ce qu’il était, effrayé d’en oublier jusqu’à ses amis français, son statut de loup-garou. Il l’apaisait. Ses crises de colères ont diminué jusqu’à quasiment disparaître. Oh you tell me to hold on But innocence is gone And what was right is wrong Quinze ans. C'est l'âge d'or, quinze piges, ils commencent tous à se prendre pour des adultes. Abel a le sourire ancré sur son visage, des piques au bout des lèvres, souvent en détention parce que sa passion est d'emmerder les autres. C'est l'âge où on se balance des trucs au-dessus des chaudrons en cours de Potions, sous les soupirs du prof qui en a marre, prêt à enlever des points. Normalement, c'est pas l'âge où il y a le mot en trop. Bombe à retardement, tout dans son crâne explose. Sa baguette, beaucoup trop sensible aux sentiments de son propriétaire, vrille, commençant à balancer des sorts dans tout le cachot. Il se rappelle d’Archie qui a tenté de le calmer, mais il a été remercié d’un sort en plein dans le ventre. Le chaudron à sa droite qui explose, puis une chaîne d’étincelles et de morceaux de cuivre, pendant que le professeur perdu fait sortir les élèves à toute vitesse. Mais Abel lui, il est au centre, il ne peut pas s’enfuir, et quand il rouvre les yeux, c’est à Sainte Mangouste quelques semaines plus tard. Ses jambes ne bougent plus, et il ne voit que du noir. Le noir, le néant, le vide, il ne voit plus rien, comme mort. Il est peut-être mort, et voilà ce qui attend les gens qui passent à travers le voile. Au bout de quelques jours, la lumière revient. Faible. A peine une lueur. Puis il discerne les formes, les gens, mais quelque chose cloche. « Nous n’avons rien pu faire pour l’œil droit, Mr Wildingham. » Il entend la Médicomage qui parle à son père. « Il deviendra aveugle de cet œil peu à peu. L’autre pourra être dégradé, il faut surveiller de près. » Il reste à l’hôpital pendant cinq mois, le temps que son corps se répare. - futur:
You just call out my name And you know wherever I am I'll come running To see you again Abel,
Maman m'a annoncée des fiançailles. Dis-le à papa. Venez, s'il vous plait.
~ Abi.Sa petite sœur, sa douce sœur qui s'est retrouvée sous les griffes de Yaël. Abigaïl qui était trop jeune pour comprendre que "Papa" n'était pas le sien, et que Denis était le réel, et qui depuis refuse de le nommer ainsi. Au fil des années, Abel avait renoncé, sachant pertinemment que sa mère détruisait les lettres qu'il tentait de lui envoyer, et ce message se substitut à un appel à l'aide. On la fiance de force. Il ne suffit que d'un mot pour que son père penche la tête, la colère au fond des yeux, et qu'aussitôt ils transplanent à Lyon. C'est lui qui frappe, tête haute, et quand Denis ouvre il le projette contre le mur, le bras contre sa gorge. « Tu ne la forceras pas à épouser quelqu'un. » Le loup rugit au fond de lui, quelques secondes et ses yeux caressent l'artère carotide avec envie, elle pulse avec délice. Du sang, de la chair fraîche. Être humain si fragile, la tentation de le déchirer en milliers d'éclats résonnent à ses oreilles. La main de son père sur l'épaule, et l'odeur de sa mère qui s'approche. Cette odeur âcre, qu'il n'a jamais oublié. Mais elle n'a plus l'air effrayé en le voyant. « Toujours aussi monstrueux. » La même rengaine, elle n'a que ces mots aux lèvres depuis dix ans. Un nouveau rugissement, et la pensées d'éventrer sa mère miroite. Enfin débarrassé, il aiderait sûrement l'univers avec un tel geste. L'éclat d'une lame l'en empêche, l'éclat de sa sœur à ses côtés le ramène à la raison. « Prends tes affaires, Abi. On s'en va. » A trois dans une petite maison, à essayer de rattraper toutes ces années perdues. C'est maladroit, brisé quelque part. Strike two though you’re blackened and bruised And you’re feeling brave now there’s nothing to lose Il frappe, inlassable. Le sang qui découle de sa gueule, le sien, celui de l'adversaire, il ne sait plus. La rage dans les tripes, c'est tout ce qu'il compte. Son père viré de son travail parce qu'il se doutait de trop de choses, qu'il voyait les pièces passer de mains en mains au Ministère. Un coup hargneux. Ses yeux qui n'ajustent plus la lumière, qui le guide dans un vertige jusqu'au néant. Un nouveau coup et un rictus en entendant la mâchoire délicate de l'autre se briser. Il a comme un doute en le voyant, Abel, est-ce que celui-là a déjà fini dans sa chambre parmi les trophées de bouteilles vides ? Le visage tuméfié ne l'aide pas à se remémorer. La rage, c'est tout ce qu'il a, le loup assoiffé de sang qui se déplace avec langueur au creux de son ventre, se délectant de chaque blessure. Il sait qu'en rentrant, Abigaïl sera là pour lui faire regretter ces combats. Mais n'est-il pas des plus adorables après ça ? Le monstre devenu chien docile, c'est pourtant ce qu'on lui réclame depuis vingt ans. Devenir un petit chien, quelque chose qui ne blesserait pas même une mouche. Du coin de l’œil, il croit le voir, ce garçon autrefois aimé, perdu, retrouvé, abandonné, alors il se retourne. Il oublie le combat quelques millisecondes. Ces lits d'hôpitaux vont devenir ses meilleurs amis, à force. Ils sont confortables, faut bien leur admettre ça. L'adulte se roule dans ses draps sans daigner ouvrir les yeux quand la Médicomage rentre, il suffit que ce soit une de ses collègues pour se prendre une dérouillée à vriller les tympans. Mais sa voix, elle tremble, et pas de colère. « Putain d'abruti. On te répète depuis des années de ne pas forcer. T'as tout gagné. Bienvenu dans le monde merveilleux des aveugles, éclate-toi avec ça Abel. »
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